BIBLIOTHECA

Bibliotheca est le nom de l’association qui gère la bibliothèque du diocèse de Montauban.
Cette bibliothèque aurait pu se composer de quelques livres comme cela se présente souvent dans des diocèses peu importants et proches d’une grande ville universitaire. Montauban est l’un des neuf diocèses de la Province de Toulouse où réside le métropolitain ; Toulouse n’est qu’à 45 km et compte, outre l’Institut catholique, un certain nombre de grandes universités et de nombreuses bibliothèques et médiathèques.
Alors pourquoi une bibliothèque au diocèse de Montauban ? Cette bibliothèque se révèlera d’une grande richesse au fur et à mesure du travail de tri et montrera combien des prêtres érudits, depuis plusieurs années ou même plusieurs siècles, désiraient transmettre leur savoir aux séminaristes.

La 1ère approche de la bibliothèque date de 2005. L’évêque précédent Mgr Ginoux, Mgr Housset, désirait avoir un audit du patrimoine livresque de l’évêché et cela ne devait demander que quelques jours.

Les livres n’étaient pas tous rassemblés au même endroit et ils étaient répartis sur cinq sites. Le premier que nous avons visité se trouvait à l’extérieur de l’évêché, 36 rue du Lycée, dans l’ancienne chapelle de l’institution Sainte-Marie. Un nombre incalculable de livres avaient trouvé place soit sur des tablettes mal adaptées pour le rangement et la conservation des livres, ou à même le sol. Un certain nombre ont dû être éliminés, les infiltrations d’eau avaient rendus ces livres à l’état de pourriture.
À première vue, je n’avais remarqué aucun incunable, ni aucun livre de valeur des XVIe et XVIIe siècles.
Les livres trouvés dans les deux seconds sites, au même endroit, mais au premier étage, n’avaient pas souffert ni de la part des hommes ni des aléas du temps. Ils ne représentaient qu’un petit nombre par rapport au contenu de la chapelle.
Rentrant à l’évêché, Mgr m’a conduite aux « écuries » ou plutôt dans la « salle de catéchisme » occupée en un temps par les religieux rédemptoristes. La porte ne pouvait être ouverte tant il y avait de sacs poubelle ou de cagettes à légumes remplis de livres. Cette immense salle de 20 mètres sur 6 étaient tellement encombrée qu’il n’était pas possible de distinguer la longue bibliothèque qu’occupait le mur O/ et la pièce, n’ayant pas de fondation, le plancher manquait à plusieurs endroits. Des tuiles déplacées avaient permis aux diverses pluies de détériorer complètement certaines collections. Une grande frustration fut de constater que des livres avaient été entassés, pêle-mêle, sans tenir compte de leur valeur, car il y avait tout de même quelques ouvrages anciens, mais très fatigués.
C’était le 4e site !

Une dernière surprise avant le déjeuner était à découvrir dans les locaux même de l’évêché, au 2e étage. Deux pièces étaient vraiment le galetas ; une pièce, face à l’escalier, avec deux belles bibliothèques dont une en noyer, était remplie d’ornements sacerdotaux et de linge d’église. Tout le reste de l’étage, soit une longueur de ait occupé par des livres, mais toujours pas de livres anciens, le trésor d’une bibliothèque » ! Un local, étroit et peu spacieux, à l’extrémité O/ était réservée aux archives diocésaines, mais certains documents étaient arrivés à la bibliothèque.
C’était en principe la fin de l’inspection des bibliothèques. Il ne restait qu’à travailler ; nous étions au mois de novembre, aucune pièce n’était chauffée et l’éclairage, plutôt succinct ou à peu près inexistant ne permettait pas d’envisager de faire un véritable relevé. Au bout de trois jours, j’avais pu dénombrer environ 80 000 livres et revues ; un document trouvé par hasard révélait qu’il n’y avait eu aucun inventaire et que le dernier récolement datait de 1908 !
1908 – 2005…

Au second, les trois grandes salles étaient, par leur état, similaires au galetas. Il fallait naviguer entre les plâtres, les cartons remplis de livres, la poussière et le ciment du sol. Deux d’entre elles s’ouvrent au S/ par 6 fenêtres, la 3e donnant sur le parc, au N/ compte 5 fenêtres. Aucun chauffage au second, mais aucune bête n’avait laissé de traces, seule la moisissure était omniprésente.

Une vente de livres organisée à la Maison diocésaine en novembre 2006 a permis de constituer une petite cagnotte.

Mgr Housset ayant été muté au diocèse de La Rochelle-Saintes en novembre 2007, les travaux à la bibliothèque ont été mis en sommeil pendant le séjour de Mgr Sarrabère, administrateur apostolique du diocèse.

Les travaux ont repris en novembre 2007. Tous les livres du 36 ont été rapportés à l’évêché et la salle de catéchisme est devenue la « salle des miracles » avant de prendre une appellation correcte, le «camp de base ». C’est là que sont triés les livres. Certains meubles ont été éliminés ou vendus, d’autres ont été rapportés du 36 dont deux belles bibliothèques. Des étagères métalliques, neuves, peuvent accueillir les livres légués par les prêtres ou les dons qui sont fait au diocèse. Il existe un certain classement réalisé ces dernières années, mais cela demande beaucoup de temps et de travail. C’est au « camp de base » que bouquinistes, lecteurs ou amoureux des livres et désirant trouver leur bonheur en dénichant le livre tant désiré, sont accueillis par la bibliothécaire.

En ce qui concerne le second étage, un bénévole s’est présenté et a apporté une aide précieuse pour débarrasser le galetas de son contenu, y installer les vieilles étagères retirées des autres pièces afin de pouvoir accueillir provisoirement les livres. Ce bénévole a installé l’électricité, habillé le plafond et le sol de lames de plancher, redressé les murs et les a crépis. Un accord avec Conforama a permis l’achat d’un mobilier de bibliothèque sobre, mais correct. Les portées ont des tablettes modulables, ce qui est appréciable pour le rangement des livres, car tous ne sont pas de la même hauteur. Les quatre murs sont habillés de ces étagères et cinq épis occupent le centre de la salle dont seule l’extrémité fait face aux fenêtres. Cette disposition représente presque 500 mètres linéaires.
C’est la salle de bibliothèque d’où aucun livre ne peut sortir pour être prêté. Les thèmes se partagent ainsi : Écriture Sainte – patristique – histoire et histoire de l’Église – liturgie – hagiographie depuis le XIVe s. – la vie des saints et des fondateurs de tous les temps – les collections Lex Orandi, Lectio divina – Cogitatio fidei, Unam sanctam, œcuménisme – instruments de recherche (dictionnaires et al…) – la prière – la Vierge Marie (seulement les apparitions)…
Les ouvrages qui ont pris place dans la bibliothèque ont tous été vérifiés et ont ainsi trouvé un emplacement correct pour un livre. Les ouvrages trop fatigués attendant dans une section du galetas, dite « l’infirmerie des livres ».

La salle n° 1 est la salle saint Vincent de Paul.

La salle jouxtant la bibliothèque, destinée à devenir salle de lecture, a modestement été restaurée lorsqu’elle fut débarrassée de tout ce qui était inutile. Certaines étagères dont les joues ont été gardées, ont reçu des tablettes neuves et le menuisier D. a conçu et réalisé deux épis, disposés comme ceux de la bibliothèque afin que le lumière ne nuise pas aux livres. Le plafond ne demandait aucun traitement spécifique ; l’électricité, par contre fut entièrement refaite et les travaux confiés à un spécialiste de la lumière. Outre les règles qui éclairent correctement la salle, deux luminaires sont placés au-dessus des tables de lecture. Un petit plus : une colonne entre les deux tables est équipée de plusieurs prises de courant, d’un accès à un internet et d’une prise de téléphone. Rideaux ignifugés aux fenêtres, un plancher flottant couleur bois très clair, quelques bibliothèques trompe-l’œil font de cette salle une pièce accueillante pour les futurs lecteurs.
Une des belles bibliothèques de la salle de paramentique, sans traitement aucun sinon de bons coups de chiffons de laine avec un peu de cire d’abeille, a retrouvé son éclat d’antan et accueille la bibliothèque gréco-latine.
Les épis ont été réservés aux ouvrages de théologie en latin et en français, le droit canonique, les ouvrages de philosophie, d’apologétique et de littérature.
En faisant le tour de la salle, les différentes portées ont été affectées à la missiologie, la mariologie, le dogme, les mystiques, les femmes et les hommes célèbres, l’art et ses composants.
Cette salle, comme la précédente ne contient que des ouvrages des XIXe et XXe siècles. Elle a reçu le nom de saint Gabriel Perboyre, un frère lazariste crucifié en Chine au XIXe siècle.

Il aurait peut-être fallu commencer par faire connaissance avec la grande salle, d’une surface de 97 m², qui s’ouvre sur le parc par quatre baies habillées de rideaux modernes, elle est la 1ère en entrant dans l’espace de Bibliotheca, mais elle ne fut restaurée que dernièrement. La cagnotte de la 1ère vente était épuisée et les ventes successives à 1 ou 2 € n’étant guère rentables, c’est l’AD qui a pris en charge les travaux. Cette salle est entièrement isolée – murs et plafond – et l’électricité refaire répond aux normes de sécurité ; la plancher flottant permet de ne plus descendre toute la poussière et les traces de ciment.
Le mobilier de cette salle est celui d’origine ; les étagères métalliques sont disposées de telle façon que l’on a l’impression d’avoir 3 pièces dans l’espace d’une seule. La grande enfilade en noyer a été conservée, mais elle n’est pas restaurée, car la restauration d’un meuble de cette taille et de cette qualité dépassait nos moyens. À l’extrémité de la salle, une autre enfilade, toute simple, donne, avec quelques meubles récupérés ici ou là un dernier confort et une certaine élégance à la salle Jean Parisot de la Valette, 49e Grand-maître de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Le mur S/ a sa note personnelle avec un bleu méditerranéen.
Cette salle est réservée en principe aux revues. Un certain nombre ont été éliminées ou elles ne comportaient que quelques numéros ou bien n’étaient d’aucun intérêt pour la bibliothèque. Les Études, dont le 1er numéro est sorti en 1856 sont presque complètes à l’exception des années de guerre. Christus, La Maison-Dieu, la Revue de Droit canonique, la Documentation catholique, la revue de l’Histoire de l’Église de France, ces différentes revues ont leur place dans la bibliothèque.

Revenons aux débuts – fin 2006/début de 2008
Il y avait un couloir très encombré qui permettait de relier la salle Jean Parisot à la salle des archives diocésaines. Une porte, dans ce couloir, était fermée et un jour l’envie de faire une découverte a été forte et j’ai pu enfin contempler ce que je cherchais : les livres du fonds ancien, soit les ouvrages des XVIe et XVIIe siècles. Les in-f° reposaient comme ils pouvaient sur des planches, de pauvres planches, et ces livres avaient opté pour avoir un air penché. Depuis le déménagement de l’évêché en 1973, les livres étaient dans cette pièce, non aérée, non chauffée et si la poussière était omniprésente, les rongeurs de toute taille n’avaient pas profité de l’occasion pour goûter la patrologie ou la théologie…
il n’y avait pas que des in-f° , mais des in-12°, des in-8°, des livres de toutes tailles et pour certains, ils étaient de grandes pages de l’histoire de l’Église. Les plats étaient tellement raidis que ces livres laissaient deviner qu’ils attendaient un sauvetage. Combien d’ouvrages ? environ 2500 à 3000 !
Pour faire une évaluation de ce patrimoine, il fallut sortir tous les livres, « tenter » en un 1er temps de rassembler la patrologie, la théologie, la liturgie, le droit canonique. Avec Fr., ma collaboratrice bien précieuse et avec l’aide de « Roul’pratic », nous avons tout transporté au galetas où des tablettes libérées pouvaient accueillir provisoirement ces naufragés. Ce fonds ancien est le vrai patrimoine de l’évêché de Montauban. Le fonds d’une bibliothèque diocésaine ne se confond pas avec le fonds d’une bibliothèque monastique (la comparaison peut-être faite avec le fonds ancien de Sorèze).
L’évaluation étant faite, il fallut envisager de donner un cadre aussi correct que possible pour que des ouvrages parfois introuvables dans d’autres bibliothèques et parfois bien malades, puissent enfin être « chez eux ». 
Un seul ouvrage a été éliminé, il n’était que pourriture et moisissure à l’intérieur sans avoir contaminé ses voisins les plus proches.
Les trois bibliothèques en noyer ont été conservées, mais des tablettes neuves ont remplacé celles qui ressemblaient à des ailes d’avion ou qui étaient hors d’usage pour une bibliothèque. Les joues (mur O/ et E/) ont été gardées, mais furent revêtues de tablettes (un certain nombre !) afin de poser les in-f° à plat et ceci pour ne pas détériorer davantage la coiffe et la queue du livre.
Un épi réalisé par D. partage la salle en deux parties inégales afin que le nouvel éclairage facilite la lecture des étiquettes se rapportant aux ouvrages. Une colonne, à la fin de l’épi, est aménagée, comme celle de la salle G. Perboyre.


2012-2013… Peu à peu, les tablettes se garnissent. Il n’est plus question de travailler dans les trois premières salles aménagées et rénovées, mais la sallelibérée par les archives diocésaines qui se sont installées dans des salles du rez-de-chaussée après le départ de l’économat pour la Maison diocésaine est devenue le bureau-atelier.
Les livres reviennent du galetas, passent par les mains de Fr. pour un premier dépoussiérage, et sont prêts pour l’opération qui consiste à faire la saisie d’éléments essentiels afin de pouvoir dresser un catalogue. L’ordinateur est équipé d’un logiciel Book’in et un lutrin permet de pouvoir étudier le livre sans le détériorer (les in-f° sont très lourds), mais les livres ne sont pas scannés.
Puis les livres passent à nouveau dans les mains de Fr., qui avec beaucoup de minutie, gomme, efface, recolle éventuellement, vérifie l’intérieur du livre (parfois il faut faire du page à page car certains livres sont de véritables réceptacles de poussière). Nos outils sont simples : gomme, gaze, pinceau, ciseau, presse et éventuellement un peu de cire appropriée sur le dos des livres en cuir ce qui permet de faire ressortir les nerfs et le titre.

Ces opérations prennent du temps – parfois une heure par livre – car un ouvrage peut être composé de plusieurs livres, avec des paginations différentes, des lieux d’édition différents. L’origine et la provenance du livre est aussi prise en compte et les cachets restants sur la page de garde sont utiles :
Bibliothèque du grand séminaire ;
Ecole supérieure de théologie ;
Société des prêtres du Sacré-Cœur.
Beaucoup d’ouvrage ont perdu un autre cachet car la page a été déchirée sans aucun souci pour l’intérêt du livre ou d’autres ont été découpées supprimant bien souvent le cartouche ou le frontispice .
La patrologie grecque et latine, l’Écriture Sainte, la théologie et le droit canonique ont réintégré leur salle d’origine qui porte le nom de salle s. Théodard. Presque toutes les collections sont incomplètes et bien souvent il manque un livre !
Certains bibliothécaires, au moment de la Révolution ont voulu protégé les livres de leur bibliothèque et s’il manquait un tome, les commissaires habilités à réquisitionner les bibliothèques des séminaires ou des monastères, laissaient sur place leur butin. Ce n’est pas le cas pour les livres des XIXe et XXe siècles, car le livre a été emprunté, et l’emprunteur, peu scrupuleux, n’a pas rendu ce qui ne lui appartenait pas.
Les collections précitées sont des ouvrages des XVIe et XVIIe siècles. Certains sont de 1515, 1530, tels les ouvrages de s. Jérôme, de Dionysi Cartusiani dont la couverture, en basane très fine est décorée de pleurons pour souligner la ligne dorée des plats. La Bible d’H. Stéphanus ne fait pas partie des incunables, mais édité en 1574 chez Froben en Suisse compte parmi les livres anciens introuvables ou uniques . La Bible de 1617, en six volumes, est un ouvrage remarquable avec ses lettrines sur bois, la disposition des gloses . L’ouvrage de Villapandus, édité à Rome en 1605, est presque unique. L’auteur décrit avec précision la construction du temple de Jérusalem. De nombreux plans, des dessins architecturaux de colonnes, de pieds-droits, font de cet ouvrage, à lui seul, un trésor pour la bibliothèque diocésaine.

Les restaurations ont un prix. Les moniales de l’abbaye Notre-Dame du Pesquié restaurent les ouvrages du XIXe siècle, mais les livres du fonds ancien doivent être confiés au C.I.C.L. d’Arles. Un « flyer » a été édité afin de susciter chez les Montalbanais et les amis de beaux livres un intérêt afin de participer au sauvetage de la bibliothèque, ou un mécène se ferait-il connaître et son nom de bienfaiteur serait visible par un petit cartouche posé sur l’ouvrage restauré.

Au total 1010 m linéaires :
La salle s. Vincent de Paul compte près de 500 m linéaires et environ 12 000 ouvrages.
La salle s. Gabriel Perboyre 160 m linéaires et 3000 ouvrages.
La salle Jean Parisot de La Valette 150 m linéaires, salle des revues, peu de livres peuvent être comptabilisés.
La salle s. Théodard 180 m linéaires et actuellement près de 700 ouvrages.
Le bureau-atelier reste le scriptorium, mais environ 20 m de rayonnages seront réservés à l’histoire.

Les nombreux livres – fonds ancien et livres modernes – qui sont au galetas ne sont pas pris en compte pour cette étude la bibliothèque.

Adresse e-mail : bibliotheca@catholique-montauban.cef.fr
Contact avec Françoise Pujade responsable de Bibliotheca : 05 63 91 62 71.

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