“Belle année pastorale à tous !”

LE MOT DE MONSEIGNEUR GUELLEC
Au début de cette nouvelle année pastorale, nous pensons encore à l’événement-phare des Journées Mondiales de la Jeunesse. Vous en lirez quelques échos. Tous les témoignages mettent en valeur la conviction de foi exprimée par le Pape François au tout début de l’exhortation sur les jeunes : « Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie… ».
Ces moments lumineux n’ont pas occulté la dure réalité du monde et je pense notamment à une des expressions du chemin de croix, suivi dans un intense recueillement : « Ils t’ont mis un lourd morceau de bois sur le dos et ils t’avaient déjà torturé. Quelle violence, Seigneur ! Tu as vécu dans un monde violent et Tu as été victime de cette violence. Le monde dans lequel nous vivons n’est peut-être pas très différent. Guerres, attentats à la bombe, fusillades de masse, mais aussi violence dans les mariages et les relations, maltraitance des enfants, brimades, abus de pouvoir, familles où l’on lance des mots qui sont lourds comme des pierres. Ils ont mis une croix sur ton dos, mais toi, Seigneur, Tu n’as pas abandonné. Où as-Tu trouvé la force de marcher ? Je T’imagine en train de Te dire : “L’amour triomphera de la violence. Seigneur, donne-moi la force d’aimer.»
Dans le diocèse, je pense aussi au « Pélé VTT » du mois de juillet. Une belle semaine riche de découvertes, d’amitié et de foi. Au terme de cette expérience sportive et spirituelle, un certain nombre de jeunes ont exprimé le désir de se mettre en chemin vers le baptême. De beaux signes d’espérance. L’Esprit Saint nous précède. A nous, non pas tant de semer, que de récolter ce qui est déjà répandu dans les cœurs.
Sur un tout autre registre, je vous livre quelques indications données autrefois par le Cardinal Danneels. Elles peuvent encore inspirer nos conduites en société et en Eglise. À lire et médier pour renforcer nos liens dans l’unité :
- Nous accepter nous-mêmes, tels que nous sommes et avec joie.
- Considérer ce que nous avons reçu plus que ce qui nous manque ; remercier plutôt que se plaindre.
- Accepter les autres tels qu’ils sont, à commencer par nos plus proches.
- Dire du bien des autres et le dire à haute voix.
- Ne jamais nous comparer aux autres, car une telle comparaison ne conduira qu’à l’orgueil ou à la désespérance, sans nous rendre heureux.
- Vivre dans la vérité, sans craindre d’appeler « bien » ce qui est bien et « mal » ce qui est mal.
- Résoudre les conflits par le dialogue, non par la force. Garder nos rancœurs ne peut que nous enfermer dans la tristesse. Parler de l’autre en son absence conduit à casser du sucre sur son dos ou à se plaindre inutilement. Mieux vaut ouvrir son cœur dans un vrai dialogue.
- Dans ce dialogue, commencer par ce qui rassemble et n’aborder qu’ensuite ce qui divise.
- Faire le premier pas avant le soir : « Que le soleil ne se couche pas sur votre ressentiment » ( Ep, 4, 26)
- Être persuadé que pardonner passe avant avoir raison.
Belle année pastorale à tous, dans la joie de l’Évangile !
† Alain Guellec

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