L’église de Varennes est dédiée à sainte Germaine de Pibrac.

Germaine COUSIN est née en 1579 à Pibrac, un village à côté de Toulouse. Elle avait une main atrophiée et était atteinte d’une maladie tuberculeuse qui la rendait difforme. Sa mère décède alors que Germaine est très jeune, son père se remarie. Sa belle-mère est très dure avec elle et elle est mise à l’écart de la vie familiale à peine nourrie et logée dans un réduit.
Germaine persuade son père de l’envoyer garder les troupeaux, ainsi seule dans la nature avec les bêtes, elle pouvait réciter son chapelet et prier, trouvant ainsi un réconfort lui faisant oublier sa condition. Germaine était très pieuse, elle allait à la messe tous les jours.
En 1601 son père la retrouve morte dans la petite pièce où elle avait été reléguée, elle fut inhumée dans l’église de Pibrac et sombra dans l’oubli jusqu’en 1644.

En 1644 le fossoyeur de l’église de Pibrac prépare des funérailles, il creuse une tombe et met au jour un corps très bien conservé, même les fleurs tenues par la morte sont à peine fanées. A la main atrophiée et son aspect scrofuleux, on reconnaît Germaine COUSIN. Son corps est alors mis dans un cercueil de plomb que l’on dépose dans la sacristie.
En 1661 le vicaire général de l’archevêque de Toulouse vient à Pibrac, il s’étonne de ce cercueil dans la sacristie. On ouvre alors le cercueil et le corps est toujours intact. Le vicaire général demande alors que l’on creuse tout autour de là où avait été trouvé le corps de Germaine, tous les corps retrouvés sont réduits à l’état de squelettes.
Le vicaire général, qui voit là un miracle, demande en 1700 l’ouverture d’un procès en canonisation. Quatre principaux miracles furent authentifiés pendant le procès :

• La multiplication du pain dans la communauté de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur à Bourges en novembre 1845.
• La multiplication de la farine, dans le même monastère, peu après celle du pain.
• La guérison parfaite et instantanée de Jacqueline Catala, petite fille de sept ans, rachitique depuis l’âge de 18 mois.
• La guérison instantanée et parfaite de Pierre Leduc, un jeune homme de 14 ans atteint à la hanche d’une fistule incurable.

Germaine est béatifiée le 07/05/1854 par le pape Pie IX . 

Germaine est canonisée en 1867, deux miracles retenus : la guérison de deux jeunes filles paralysées.

En 1901 débute la construction à Pibrac d’une basilique dédiée à sainte Germaine, cette basilique fut consacrée le 15/06/1967, elle a été nommée officiellement basilique mineure par le pape benoît en 2010.

On raconte des miracles faits par Germaine de son vivant :

• Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons quand elle s’absentait  : jamais d’attaque de loups, pas de pertes de brebis
• Pour aller à l’église, elle devait traverser un gros ruisseau. Un jour que le ruisseau était en crue, les eaux s’ouvrirent devant elle et elle le traversa sans même mouiller sa robe.
• Un jour d’hiver, sa marâtre l’accusa de voler du pain. Quand elle fait ouvrir son tablier à Germaine, à la place du pain s’étalait une brassée de roses. 

Du fait de sa vie très dure, Sainte Germaine est la patronne des faibles, des malades, de tous ceux qui souffrent et que la vie malmène.

La fête de sainte Germaine de Pibrac est célébrée le 15 juin.

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