30 novembre : saint André, le premier appelé

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Publié le 30 novembre 2024

Rien n’a été promis à Pierre et à André par le Maître. Ils quittent leurs biens. Il nous faut considérer plutôt la volonté que la valeur des biens. Il quitte beaucoup, celui qui ne garde rien pour lui. Il quitte beaucoup, celui qui abandonne tout ce qu’il possède. Pierre et André abandonnèrent l’essentiel : l’un et l’autre renoncèrent au désir de posséder.

(Saint Grégoire le Grand – Homélies sur l’Evangile)

André était de Bethsaïde en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Pierre, il vivait de la pêche. C’était un assoiffé de Dieu. Il avait entendu la prédication de Jean le Baptiste, avait sans doute reçu son baptême de pénitence et était devenu l’un de ses disciples. Il avait su discerner l’exacte mission de Jean.

Aussi, quand il l’entendit désigner Jésus : « Voici l’agneau de Dieu », il le suivit pour ne plus le quitter. Dès cet appel, André devient apôtre, avant même d’en avoir reçu le titre. Il rencontre son frère Pierre et l’amène à Jésus.

Il est l’homme qui sait nouer des contacts. Lors de la multiplication des pains, c’est André qui amène le jeune garçon portant ses cinq pains et ses deux poissons.

Quand des Grecs veulent rencontrer Jésus, c’est à lui qu’ils s’adressent tout naturellement. Des sources tardives font état de son supplice à Patras en Grèce.

Au IVe siècle, ses reliques furent transférées à Constantinople. Une importante relique, qui avait été déposée au XVe siècle au Vatican, fut restituée en 1966 aux Orientaux en signe de la volonté de communion entre l’Eglise de Rome et les patriarcats orientaux. L’Ukraine voudrait qu’il ait été le premier évangélisateur de Kiev et l’Ecosse l’a choisi comme patron national.

Source : Église catholique en France

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