message de Monseigneur Ginoux – Pâques 2022

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Publié le 19 avril 2022

Chers amis,

Nous allons vivre ce dimanche 17 avril la fête de PAQUES. Pour les chrétiens c’est un moment essentiel de l’année. L’origine de cette fête, en effet, vient du peuple hébreu libéré de l’esclavage en Egypte par Moïse qui, sur l’ordre de Dieu, va conduire les hébreux vers la Terre Promise. Mais il y a deux mille ans la venue sur la terre de Jésus, le Christ Sauveur, transforme la fête de Pâques en fête de la Résurrection du Christ. Que fêtons-nous en effet ce jour-là ? Nous fêtons le Christ sorti vivant du tombeau où il a été déposé au soir sa mort, le vendredi- saint. Jésus vivant est apparu à ses apôtres, aux femmes qui le suivaient et à de nombreux disciples. La foi chrétienne naît et le message des évangiles reçoit sa crédibilité de cette réalité.  Mais Pâques dépasse infiniment notre horizon : la résurrection de Jésus dit le sens ultime de la vie humaine. Notre société dans l’errance retrouve un cap : chaque personne humaine et toute l’humanité peuvent regarder en avant : un avenir s’est ouvert pour toujours. Nous devenons des êtres nouveaux : tout ce qui est mort peut maintenant renaître. Jésus est vivant et Il nous fait vivre aujourd’hui et pour toujours.

Bien sûr, autour de nous, la nature revit mais Pâques est la fête de la vie qui vient là où des forces de mort sont présentes. Parce que tous les êtres humains sont appelés à ressusciter l’Eglise catholique rappelle la valeur unique de chaque personne, sa dignité inaliénable. L’embryon, qui est la vie humaine commencée, ne peut pas être objet de recherche mais de soins pour le faire vivre, la personne handicapée, malade, atteinte par le grand âge est toujours porteuse de la dignité humaine qui conduit à la soigner, à apaiser sa douleur, à l’entourer d’affection. La faire mourir par « compassion » est un acte qui se prétend humaniste mais qui, en fait, est un acte de mort. La véritable humanité passe par l’accompagnement inconditionnel de toute personne et le respect de sa vie. Des lois qui le permettent sont déjà appliquées dans divers pays et le nôtre est sur le point de les voter. Les tenants de cette liberté de choix affirment qu’il s’agit d’éviter la souffrance. Mais tuer n’est pas répondre à un cri, la réponse vient dans l’accompagnement apaisé vers la fin de vie. Les soins palliatifs, quand les équipes médicales les laissent intervenir, vont apporter le confort nécessaire à la personne qui vit ses derniers jours. Mais, si la loi sur les soins palliatifs date de 1999, aujourd’hui seulement 30% des personnes en fin de vie y ont accès.

Notre Espérance est de conduire la personne qui s’en va vers cette vie que donne le Christ ressuscité. Pendant les années où j’étais aumônier d’hôpital j’ai pu saisir ce qu’était le don de la vie même chez les êtres les plus souffrants. C’est la présence aimante qui permet à chacun de vivre ses derniers instants. Ce sont là des signes de résurrection parce que ce sont des signes d’amour, des signes de l’amour de Dieu qui donne la vie. A Pâques nous fêtons la vie, la joie du Christ ressuscité. Bonne fête à chacun de vous !

Vous savez que j’arrive à la fin de ma mission d’évêque à Montauban pour prendre ma retraite (active !). Je vous invite à participer à la messe d’action de grâce pour ces quinze années au service du diocèse le DIMANCHE 29 MAI à 16h à l’église Saint-Jean-Villenouvelle à Montauban. De ces années il reste la joie et la reconnaissance pour toutes les personnes qui ont œuvré de près ou de loin à la vitalité du diocèse. C’est pourquoi je rends grâce et je vous dis « merci » du fond du cœur. Le temps de Pâques est celui de la joie du Ressuscité. Nous retrouver pour le fêter est notre joie. Partageons-la !

                                                                                              + Bernard Ginouxévêque de Montauban

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